1. |
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2. |
Saint-Laurent
05:52
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Saint-Laurent
Aide-moi à retrouver la marche avant
Quand je perds mon temps
A focusser sur ce qui n’est plus depuis longtemps
Saint-Laurent
As-tu déjà coulé à contre-courant ?
Saint-Laurent
Te nourris-tu seulement de poissons d’argent ?
Dis moi que tout n’est pas fini
Dis moi que l’on peut aussi
S’aimer depuis un autre pays
Comme tant d’autres le font aussi
Saint-Laurent
M’aimeras-tu encore assez longtemps ?
M’accorderas-tu un peu plus de temps ?
Tu es tolérant
Peu importe ton avis, tu ne juges pas les gens
Tu es différent
Comment fais-tu pour être aussi souriant ?
Tu es rassurant
Quand tu me débarrasses de tous mes tourments
Saint-Laurent
Apprends-moi à pêcher le poisson d’argent
Dis moi que tout n’est pas fini
Dis moi que l’on peut aussi
S’aimer depuis un autre pays
Comme tant d’autres le font aussi
Dis moi que tout n’est pas fini
Dis moi que tu m’aimes aussi
Et que tu crèves d’envie
De me revoir par ici
Saint-Laurent
Patiente encore un tout petit moment
On s’en ira ensemble pour l’océan
Les années ont passé
Le 4; 2; 8; 5 s’est effacé
Ça m’a terrassé
Mais grâce à tes courants j’ai pu me relever
Je te promets de rester près de toi
Que rien ni personne nous séparera
Je me sens si bien sous ton toit
Emprisonne-moi dans tes bras
Saint-Laurent
Je n’ai jamais ressenti de tels sentiments
Je n’ai jamais aimé si profondément
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3. |
Ça ne me dérange pas
05:07
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Ça ne me dérange pas de vous faire croire que l’on mourra
Si vous ne suivez pas mes ordres et le son de ma voix
Faut agir maintenant
Avant nous n’avions pas le temps
De nous inquiéter de l’avenir de nos enfants
Je n’ai aucune expérience de vie
Pourtant je suis déjà la reine de l’écologie
Si le droit de m’exprimer a un prix
Sachez que pour mon père l’argent est le dernier des soucis
Je suis dégoûtée par le fonctionnement de l’industrie des vêtements
Mais quand viennent les soldes je vais aux magasins en courant
Derrière mon volant pas question de rouler doucement
Je m’en fous du CO2 du moment que j’arrive à temps
Pensiez-vous vraiment me voir dans les transports publics ?
Je ne me mélange pas au peuple je suis bien trop pudique !
Prends bien soin de ton hypocrisie
Rejoins notre mouvement où la connerie se bonifie
Si qui que ce soit te contredis
Il n’émane de cette personne que de la jalousie
Je n’achète pas de livres il y a beaucoup trop de papier
Je préfère ma liseuse et ses métaux rares incrustés
Avec mes copines on passe nos soirées à fumer
Ce n’est pas bien grave nos mégots vont dans le cendrier
J’adore partager plein de vidéos sur les réseaux sociaux
Avec mon iPhone que je changerai dès que sortira le nouveau
Je n’ai aucune expérience de vie
Pourtant je suis déjà la reine de l’écologie
Si le droit de m’exprimer a un prix
Sachez que pour mon père l’argent est le dernier des soucis
Ça ne me dérange pas que vos moteurs tournent dans le vide
Quand je manifeste bloquant toutes les routes de la ville
Je n’ai aucune expérience de vie
Pourtant je suis déjà la reine de l’écologie
Si le droit de m’exprimer a un prix
Sachez que pour mon père l’argent est le dernier des soucis
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4. |
Coupable
04:15
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Raconte-moi de quelle façon tu m’aurais enlacé
Dévoile-moi les petits surnoms que tu m’aurais donné
Quelles histoires m’aurais-tu raconté avant le coucher ?
Et surtout explique-moi pourquoi tu t’es tué…
Rassure-moi ce n’est pas ma faute papa
Si aujourd’hui tu n’es pas auprès de moi
Pourquoi maman ne veut pas m’en parler ?
Est-ce si terrible ce qui t’es arrivé ?
Montre-moi ton visage
Que je sache si on se ressemble
Parle-moi de mon héritage
De ce qu’il y a dans ta chambre
Derrière cette porte que maman garde verrouillée
Il y a t’il moyen de savoir qui aurait pu m’élever ?
Pourquoi maman me cache tout de toi ?
Étais-tu un homme horrible papa ?
Qu’est ce qu’il y a de si secret que ça ?
Raconte-moi, dis le moi…
Arrivée aux portes de l’adolescence
J’ai eu le droit aux réponses des questions de mon enfance
J’ai pu entrer dans ta chambre non sans surveillance
J’ai pu m’enivrer de la plus lourde des ambiances
Il y avait des centaines de photographies
Elles tapissaient tes murs à la peinture jaunie
Rien ne fut déplacé elle te l’avait promis
On sent même encore la bière, le whisky et l’anis…
Ils sont là les fantômes du passé
Photographiés pour ne pas les oublier
Ce sont eux qui t’ont assassiné
Ils t’ont poussé à te suicider
Elles sont là les traces de ton passé
La douleur ne t’a jamais lâché
Ils sont là tous tes petits secrets
Bien cachés sous cette poudre argentée
J’ai découvert toutes mes potentielles mères
Les actrices d’Années Particulières
J’ai enfin fait la connaissance de mon père
À travers son oeuvre littéraire
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5. |
Cesse !
04:54
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Cesse donc un peu de me dire que t’as vécu la même chose
Arrête un peu de tout le temps comparer les choses
Comment peux-tu être si sûr que ce n’est pas ma faute ?
Quand tu ne sais absolument rien de tout ce qui me taraude…
Cesse donc un peu de me dire qu’on fait tous des erreurs
Que les gens pardonnent volontiers, qu’ils ont un coeur
Tu te crois si bien entouré, tu nages dans la candeur
Ne t’es-tu jamais demandé d’où me venait cette aigreur
Tu adores me conter la fois où t’as voulu mourir
Ton besoin d’exhibition devait bien mugir
J’ai passé de très longues années à souffrir sans mot dire
Contrairement à toi j’ai vraiment envie de m’en sortir
Il a suffi d’une seconde
Pour que mon monde s’effondre
Il a suffi d’une réponse
Pour qu’encore une fois je tombe
Il a suffi d’une blonde
Pour qu’une fois de plus je plonge
Il a suffi d’une rencontre
Pour que le mal se prolonge
Arrête un peu de répéter que t’as su te relever
Pour apprendre à se redresser il faut tomber
Je n’ose pas imaginer l’état de ta belle fierté
Si un jour faut appeler quelqu’un pour venir te ramasser
Tu t’auto-proclames expert en développement personnel
Tu distribues tes foutus conseils à la pelle
As-tu au moins un jour souffert d’une quelconque addiction ?
Connais-tu les répercussions et toutes ces émotions ?
Se faire passer pour un dépressif est une chose à la mode
Et un tel manque de respect me désole
Si tu devais vivre quelques heures dans le corps d’un vrai dépressif
Il en faudrait bien des années pour que tu te rétablisses
Il a suffi d’une seconde
Pour que mon monde s’effondre
Il a suffi d’une réponse
Pour qu’encore une fois je tombe
Il a suffi d’une blonde
Pour qu’une fois de plus je plonge
Il a suffi d’une rencontre
Pour que le mal se prolonge
S’il te plait fais comme tous les autres lève-toi et puis vas t’en
Je crois que la seule chose qui peut m’aider c’est le temps
Il m’a fallu bien trop longtemps pour réaliser
Que j’étais en train de tout briser, de tout saboter
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6. |
Tout ce que j'aime
05:19
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J’ai une drôle de passion
Que dis-je !? Une addiction…
Ça me fait du bien de vous voir souffrir
Ça me fait du bien de vous détruire
Tout ce que j’aime doit mourir
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Ça me fait du bien de tout détruire
Tout démonter puis reconstruire
Tout ce que j’aime doit périr
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Ça m’est venu à l’adolescence
Suite à tant de blessures… de meurtrissures
J’ai ressenti une envie de vengeance
J’avais besoin d’air pur… d’être plus dur
J’ai commencé par planter des aiguilles
Dans les poupées… de ma famille
Puis je me suis mis à briser le coeur des filles
Changeant de petite amie… au moindre soucis
Et si la relation en cours m’ennuie
Je vais voir ailleurs… si j’y suis.
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Tout ce que j’aime doit mourir
Ça me fait du bien de vous voir souffrir
Ça me fait du bien de vous détruire
Tout ce que j’aime doit périr
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Ça me fait du bien de tout détruire
Tout démonter puis reconstruire
Si je suis lassé d’une amitié
Je m’arrange… pour la briser
Je mettrai tout en oeuvre pour vous blesser
C’est jouissif… de voir vos gorges se nouer
J’adore quand vous vous retenez de pleurer
Avant de me lever… de vous abandonner
J’adore quand vous tentez de me contacter
Et que je vous… raccroche au nez !
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Tout ce que j’aime doit mourir
Ça me fait du bien de vous voir souffrir
Ça me fait du bien de vous détruire
Tout ce que j’aime doit périr
Tout ceux que j’aime doivent souffrir
Ça me fait du bien de tout détruire
Tout démonter puis reconstruire
J’ai une drôle de passion
Que dis-je !? Une addiction…
Croyez-moi j’ai de bonnes raisons
De vous écraser sans modération
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7. |
... À la mode
04:06
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À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
On me dit que c’est dans ma tête
Qu’il ne faut pas que je m’inquiète
À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
On me prend à la légère
Car je n’ai pas de cancer…
À la mode
À la mode
À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
Ils me répètent sans cesse
Que les gens comme moi ils les connaissent
À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
Je ne suis pas prioritaire
Il me manque un cancer…
À la mode
À la mode
À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
On me traite de malhonnête
Qui ne raconte que des sornettes
À quoi ça sert que je souffre ?
Si quand j’arrive à bout de souffle
On me dit que c’est dans ma tête
Qu’il ne faut pas que je m’inquiète
À quoi ça sert que je souffre !?
Si quand j’arrive à bout de souffle
On me prend à la légère
Car je n’ai pas de cancer…
À la mode
À la mode
À la mode
À la mode
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8. |
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J’ai toujours adoré la façon dont on s’est rencontré
J’ai toujours adoré tes yeux « ciel étoilé »
J’ai toujours adoré te caresser et t’embrasser
Mais j’ai toujours détesté…
Cette corde qui te servait de collier
J’ai toujours adoré ta peau douce et tes lèvres sucrées
J’ai toujours adoré ta façon de fumer
J’ai toujours adoré te regarder boire ton café
Mais j’ai toujours détesté…
Cette corde qui te servait de collier
Ose me dire que tu n’as peur
De ce moment où sonnera l’heure
Ose prétendre être à la hauteur
D’assassiner ton propre coeur
J’ai toujours adoré t’accompagner dans l’eau glacée
J’ai toujours adoré te regarder bronzer
J’ai toujours adoré ta façon de me regarder
Mais j’ai toujours détesté…
Les blessures sur tes deux poignets
J’ai toujours adoré tes jolis symboles tatoués
J’ai toujours adoré nos deux corps enlacés
J’ai toujours adoré la montre que tu portais au poignet
Mais j’ai toujours détesté…
Cette corde qui te servait de collier
Ose me dire que tu n’as pas peur
De ce moment où sonnera l’heure
Ose prétendre être à la hauteur
D’assassiner ton propre coeur
Ose me dire que tu n’as pas eu peur
Seule dans la nuit et la torpeur
La dernière fois que t’as lu l’heure
As-tu pensé à ton âme soeur ?
Quand tu as pris de la hauteur
Penses-tu avoir fait une erreur ?
As-tu ressenti la douleur
Que l’on éprouve avant la chaleur ?
J’ai toujours détesté ta curieuse façon de m’aimer
J’ai toujours détesté me faire tout le temps engueuler
J’ai toujours détesté tes crises d’angoisses insensées
Mais j’ai toujours adoré…
Cette corde qui te servait de collier
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9. |
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Elle fait des photos sur Instagram
C’est la course aux likes
Il possède un compte Instagram
Il aime les femmes
Elle se paie des tonnes de shooting
Pour ses photos de profil
Il trouve tout ce qu’il lui faut en ligne
Grâce à ces filles débiles…
J’ignorais qu’elles restaient sauvegardés
Même après les avoir supprimés
J’ignorais qu’il les avaient sauvés
Afin de s’en faire un dossier…
Un dossier pour se masturber
Elle étudie l’informatique
Pour plaire à l’algorithme
Elle n’hésite pas à se déshabiller
Pour être plus likée
Elle sait jouer avec les filtres
Pour faire moins gamine
Elle vérifie toute la journée
Son nombre d’abonnés
J’ignorais qu’elles restaient sauvegardés
Même après les avoir supprimés
J’ignorais qu’il les avaient sauvés
Afin de s’en faire un dossier…
Un dossier pour se masturber
Sa pote de classe le fait bander
Il n’a qu’à la chercher
En trente secondes il l’a trouvé
Il n’a plus qu’à cliquer
Sélectionner, télécharger
Prendre de quoi s’essuyer
Autant qu’il veut recommencer
Plus rien ne peut s’effacer…
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10. |
Cuir
05:55
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Quand je demande à la maîtresse
Si je peux me rendre aux toilettes
Tu t’empresses de te proposer
Pour m’accompagner… elle accepte…
Qu’elle est bête…
Tu rentres un peu… un peu après moi
Tu fermes le loquet, tu sors tes jouets
Cette fois-ci tu as pris, des nervurées
On a déjà essayé ça n’avait rien changé
Je suis contrarié… je n’ai plus d’idées
À quatorze ans, on devrait découvrir un tas de nouvelles choses qui procurent du plaisir
J’ai l’impression, qu’on a tout essayé
Comment nos parents, faisaient-ils pour jouir quand ils avaient notre âge pourraient-ils nous le dire ?
Je veux en finir…
Je ne peux pas rester comme ça sans rien ressentir
Oh mon Dieu
Ce que je m’ennuie à mourir
Fais-moi découvrir d’autres moyens de prendre du plaisir
J’ai tout essayé, tout expérimenté
Je veux pas crever, sans jamais avoir pris mon pied !
On a déjà essayé de te la mettre dans le cul
Tenter des positions toujours plus farfelues
Et pourtant… ça ne m’a jamais plu
Pour que nos ébats soient un peu plus pimentés
Parfois il nous est arrivé de les filmer
Ça n’a rien changé ! Je n’ai pas aimé…
On s’est adonné à toutes sortes de pratiques
Qu’on avait vu dans des films pornographiques
Mais il y a un hic…
Il en faut vraiment plus pour que je jouisse !
Oh mon Dieu
Ce que je m’ennuie à mourir
Fais-moi découvrir d’autres moyens de prendre du plaisir
J’ai tout essayé, tout expérimenté
Je veux pas caner, sans jamais avoir pris mon pied !
Mais oui ! Mais oui je sais ! Je sais ! Ouais !
Mon comportement te fait flipper
Aujourd’hui tu hésites à m’accompagner
Tu finis tout de même pas céder
Je sors le martinet, la cage de chasteté
La cravache, les menottes et de quoi t’attacher
On va s’amuser !
Tu vas t’éclater…
Laisse moi te cracher dessus, laisse moi t’insulter
Laisse moi te frapper, laisse moi te dominer
Tu te mets à pleurer…
Tu es terrorisée par mon visage masqué !
Oh mon Dieu
Je m’ennuyais à mourir !
Heureusement que j’ai découvert le cuir !
C’est tellement bon ! Prends ton bâillon, tes pinces-tétons !
Quitte la maison… viens au plus vite au donjon…
Mais… Charlotte…
Qu’est ce qui t’es arrivé ?
On t’a frappé à l’école ?
Je vais appeler la maîtresse…
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11. |
Une belle journée
02:46
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Aujourd’hui est une belle journée
Je vais te tuer
Je me suis entrainé à tirer
Ces quelques mois derniers
Aujourd’hui est une belle journée
Je défends les harcelés
J’embarque les balles et le pistolet
Pour la grande récré
Ramasse ta trousse que je te l’a foute !
Exhibe ta croupe que je la shoot !
Aujourd’hui est une belle journée
Tu vas tant regretter
Tout le mal que t’as infligé
À ces braves écoliers
Sais-tu combien t’en as blessé ?
Combien se sont tués ?
Combien se sont mis à se droguer ?
Pour enfin t’oublier…
Je ne t’ai pas fait mal
Tu es une femmelette
Je ne t’ai pas fait mal
Je t’ai juste explosé le crâne
J’espère que tu souffres
J’espère que tu étouffes
Que personne vienne à ta rescousse
Avant ton dernier souffle
Aujourd’hui fut une belle journée
Je vous ai libéré
Vous allez pouvoir travailler
Sans vous faire emmerder
Maintenant que je l’ai liquidé
Personne n’osera réessayer
Profitez donc de cette paix
Qu’on a tous mérité
Je ne t’ai pas fait mal
Tu es une femmelette
Je ne t’ai pas fait mal
Je t’ai juste ouvert le crâne
J’espère que tu souffres
J’espère que tu étouffes
Que personne vienne à ta rescousse
Avant ton dernier souffle
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12. |
La mère indigne
06:23
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|||
Je me souviendrai toute ma vie de ce fameux soir où tu m’as dit
Que me concevoir était la pire erreur que tu aies fait de ta vie
Je te remercie ça ne m’a coûté que quelques années de thérapie
Et je n’ai toujours pas compris comment t’as fait pour disparaître comme par magie
Hey !
J’espère que ta bêtise ne t’empêcheras pas de comprendre mes écrits
Et qu’à travers cette chanson tu comprendras que c’est fini
Que je n’ai pas l’intention de te courir après toute ma vie
Je sais me débrouiller tout seul tu ne m'as laissé aucun autre parti
Appelle-moi comme tu veux
(génitrice, égoïste)
Déteste-moi si tu veux
(manipulatrice, pervers narcissique)
Je ne passerai jamais aux aveux
Je suis maligne
Mais je suis avant tout…
Une mère indigne
Je me souviendrai à jamais de tout les reproches que tu me faisais
Tu me disais que je bouffais trop que je coûtais bien plus cher que je le pensais
Pardonne-moi de ne pas avoir voulu suivre le régime que tu faisais
Pardonne-moi de m’être plaint mais je crevais de faim s’il en est
Je culpabilisais tout le temps de ne pas être l’enfant que tu souhaitais
Peut-être aurais-tu pu me distiller les exigences que tu avais
Je me serais corrigé, j’aurais tout fait pour devenir l’enfant parfait
Et peut-être que tu m’aurais donné un peu d’amour si je le devenais
Appelle-moi comme tu veux
(génitrice, égoïste)
Déteste-moi si tu veux
(manipulatrice, pervers narcissique)
Je ne passerai jamais aux aveux
Je suis maligne
Mais je suis avant tout…
Une mère indigne
Je me souviendrai à jamais des tonnes de mensonges que tu racontais
Tu répétais sans cesse qu’on était pauvre mais de l’argent tu en avais
Tu m’as dressé pour abhorrer la partie de la famille que tu détestais
Sans m’expliquer la vraie raison des disputes qu’avec eux tu entretenais
T’as profité de ma candeur pour me faire croire que ces gens m’abandonnaient
En vérité t’as kidnappé l’enfant que certains d’entre eux adoraient
Alors maintenant maman après le refrain laisse moi rechanter le premier couplet
Afin qu’à tout jamais tu te souviennes de toute la peine que tu m’as fait
Appelle-moi comme tu veux
Génitrice, égoïste
Déteste-moi si tu veux
Manipulatrice, pervers narcissique
Je ne passerai jamais aux aveux
Je suis maligne
Mais je suis avant tout…
Une mère indigne
Je me souviendrai toute ma vie de ce fameux soir où tu m’as dit
Que me concevoir était la pire erreur que tu aies fait de ta vie
Je te remercie ça ne m’a coûté que quelques années de thérapie
Et je n’ai toujours pas compris comment tu fais pour disparaître comme par magie
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13. |
Jusqu'à la fin
04:03
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J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans la main puis dans la bouche
Avaler et attendre demain
S’effondrer sous la douche
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans la main puis dans la bouche
Avaler et attendre demain
S’effondrer sous la douche
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans la main puis dans la bouche
Avaler et attendre demain
S’effondrer sous la douche
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans la main puis dans la bouche
Avaler et attendre demain
S’effondrer sous la douche
Même si ça ne sert à rien
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans ma main puis dans la bouche
J’attendrai demain, effondré sous la douche
Même si ça ne sert à rien
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans ma main puis dans ma bouche
J’attendrai demain, assis sous la douche
Même si ça ne sert à rien
J’en prendrai jusqu’à la fin
D’abord dans ma main puis dans ma bouche
J’attendrai demain, assis sous la douche
Ce n’est pas mon corps qui ne fonctionne plus
C’est ma tête qui s’est battue
Ce n’est pas ma gorge qu’on a tranché
C’est mon coeur qu’on a brisé
Mon cher coeur qui ne répond plus
Mon coeur doux qui ne bat plus
Trop souvent je l’ai repêché
Jusqu’à ce que je n’aie plus pied
Et que je me noie avec lui
Ce n’est pas que je suis triste
Mais c’est tout comme
Non… je déconne
Il me reste que l’alcool
Et les pastilles que je consomme
Plus rien n’est dur
À part le bas
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Mathieu Galland Neuchâtel, Switzerland
Mathieu Galland est un écrivain, musicien et réalisateur suisse.
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