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À L'am​é​ricaine (Worst Seller Ever) Deluxe Edition

by Mathieu Galland

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1.
L'envol 04:20
2.
J'ai toujours rêvé d'être une artiste Qui vendrait cent millions de disques Être adulée, interviewée, photographiée et enlacée Je rêve d'être sur le devant de la scène Des festivals et des arènes Je rêve qu'on me traite comme une reine Que les hommes me voient comme une sirène Marquer la musique contemporaine Que mon image soit immortelle Parler de tout sans aucune gêne Et que malgré tout on m'aime quand même Alors je m'inscris à 'The Voice' On me convoque pour une audition Je donne tout je suis à fond j'ai répété sans interruption Je suis une pute d'universal J'ai fais une erreur monumentale Je ne suis rien de plus qu'une muse vénale Qui aime dépenser votre argent sale Quand on tape mon nom sur Google il est souvent suivi du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Il est souvent souvent suivi du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Il est souvent souvent suivi du mot 'Porn' J'ai même gagné la compétition Je suis passé à la télévision Une maison de disques s'approche de moi Et un homme me tend un contrat Je le signe mais je ne le lis pas Je crois tellement fort en ma voix De toute façon je ne risque rien Ces gens ne sont pas des requins Je suis une pute d'universal J'ai fais une erreur monumentale Je ne suis rien de plus qu'une muse vénale Qui aime dépenser votre argent sale Quand on tape mon nom sur Google il est souvent suivi du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Il est souvent souvent suivi du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Du mot 'Porn' Il est souvent souvent suivi du mot 'Porn' Six mois plus tard mon disque est là Mais moi je ne me sens pas très bien J'ai mal à la gorge et au cul Je ne suis pas sûr que c'était prévu Je ne peux plus revenir en arrière Mon agent m'oblige à le faire Alors je m'exécute je monte sur scène Même si franchement je préférerais l'enfer En plus je chante même pas mes chansons Elles sont trop nulles pour la production On me fait chanter des trucs bidons Composé par un immense con Prochain hôtel c'est décidé Je passerai par dessus le balcon Je n'en peux plus de tout ces gens qui pensent que je vis de ma passion ! J'étais une pute d'universal J'ai fais une erreur monumentale Je n'étais rien de plus qu'une muse vénale Qui aimait dépenser votre argent sale Je me suis pris trop d'éjac faciale pour finir sous une pierre tombale (3x)
3.
Ma voisine 05:49
Toutes les nuits quand je fume sur mon balcon Je te vois en train d'embrasser un autre garçon Tu es en culotte et lui en caleçon Quand vous émergez de vous occupations Tu lui sers un cocktail fruits de la passion Et ton regard demeure toujours plein d'invitations Tes tatouages provoquent son excitation Il en demande encore Tu commences par dire non... Avant de succomber à la tentation Tu t'agenouilles pour le gâter d'une fellation Mais tu ignores que devant vous sur un balcon Se tient un homme bourré d'imagination C'est moi ton voisin, j'adore te regarder J'adore contempler les hommes te déshabiller Es-tu accro au sexe ? Ou prostituée ? Je n'ai qu'un objectif : connaître la vérité Ma voisine est-elle une belle salope ? Une prostituée ? Ou bien une anecdote ? Toutes les nuits je m'interroge : Pourquoi tu ne te respectes pas ? Tu es si bonne ! Ma voisine est-elle une belle salope ? Une prostituée ? Ou bien une anecdote ? Toutes les nuits je m'interroge Sur les raisons de ton besoin d'être si cochonne Oh oui ! J'aime te voir ! J'aime te voir caché dans le noir ! (3x) Oh oui ! J'aime te voir ! J'aime te voir ! J'aime te voir ! Tes fenêtres dépourvues du moindre rideaux Soigne ta réputation et stimule ma libido J'adore quand tu te penches au dessus du lavabo Je m'imagine en levrette les mains sur le bas de ton dos J'adore, j'adore, j'adore la couleur de ta peau J'adore imaginer le goût de ton clito J'adore l'idée de voir tes ongles se planter dans mon dos Imaginer la tête que tu tires pendant la sodo... J'adore, Quand tu confonds fenêtre et miroir J'adore le fait que tu aies tellement peur du noir Le regard mutin que tu te traines quand vient le soir Défie celui de n'importe quelle Pornstar Je rêve de ce jour où tu voudras te faire le voisin Celui qui fume des clopes jumelles à la main Celui dont les yeux focussent sur tes seins Celui qui rêve des effluves de ton satin Ma voisine est-elle une belle salope ? Une prostituée ? Ou bien une anecdote ? Toutes les nuits je m'interroge : Pourquoi tu ne te respectes pas ? Tu es si bonne ! Ma voisine est-elle une belle salope ? Une prostituée ? Ou bien une anecdote ? Toutes les nuits je m'interroge Sur les raisons de ton besoin d'être si cochonne Oh oui ! J'aime te voir ! J'aime te voir caché dans le noir ! (3x) Oh oui ! J'aime te voir ! J'aime te voir ! J'aime te voir ! Oh oui ! J'aime te voir ! J'aime te voir ! J'aime te voir !
4.
Où va la lune quand le jour se lève ? Où va ma vie quand la nuit s'achève ? Je ne peux plus respirer J'ai le cerveau en apnée Où vont les gens au petit matin ? On dirait qu'ils sont en train... En train... de prendre le train... Le train de la vie... Le train de l'oubli... Le train-train quotidien Le train... gagne pain... Je veux faire un break Je veux faire la fête Avant de crever De servir les asticots Et avant de clamser De mourrir comme un idiot Moi je veux faire la fête Je veux faire un break Je veux boire comme un fou Avant d'être mis en bière Je veux être au fond du trou... Avec ou sans prières... Je n'ai plus un sous, pourvu qu'on m'enterre Nourrir la vieille Gaïa de mes os de mes chaires De mes os de mes chaires... Où vont les larmes des enfants ? Si ce n'est arroser, la terre des grands ? Où vont les rires et les cris de joie ? Si ce n'est combattre les gens de mauvaise foi Je ne peux plus respirer J'ai le cerveau en apnée Moi je veux faire un break Je veux faire la fête Avant de crever De servir les asticots Et avant de clamser De mourrir comme un idiot Moi je veux faire la fête Je veux faire un break Où va la gentillesse d'un futur assassin ? Que ses parents avec hardiesse lui avaient appris sans fin Où vont nos amis ? Quand la mort a pris leurs vies ? Où vont nos misères quand l'Homme met fin à la guerre ? Les gens se pressent Les gens se stressent Les gens s'enlacent Les gens se lassent Mais la nature elle, ne se presse pas Tout s'accomplit Pas à pas Je veux faire un break Je veux faire la fête Avant de crever De servir les asticots Et avant de clamser De mourrir comme un idiot Moi je veux faire la fête Je veux faire un break Où va la lune quand le jour se lève ? Où va ma vie quand la nuit s'achève ? Je reste là... Je reste las...
5.
Une ombelle d'amour loin d'obombrer mon instinct Des paysages nivéaux et des yeux smaragdins Une peau melliflue et un parfum pétrichor Des cheveux flavescents et un caractère bien fort Ses lentilles hyalines au lieu des Ray-Ban mutines Son cul callipyge sur lequel je posais mes mimines Quand vient le ciel vespéral J'aime m'alanguir en latéral Tu t'aperçois que je crève de mal Tâtant mes glandes lacrymales... Nous empruntions les faux-fuyants Quand on se baladait gaiement On avait ce désir ardent De s'aimer... Mais pas trop longtemps Quand je jouais les accords mineurs Notre amour était majeur Tu lénifiais toutes mes peurs Lorsque tu caressais mon coeur Le pâle soleil des réverbères et leurs couleur jaunâtre Me faisait croire que je suis en enfer, j'ai juste besoin d'un psychiatre C'est donc toi qui met en terre, cette sensation que je préfère Celle de tout le temps me faire la guerre comme le ferait un solitaire Quand le rideau tombera, il faudra être sur scène Je compte sur toi pour éviter les manteaux d'arlequin Et quand vient les pudeurs obscènes, il faut calmer les ardeurs malsaines Calme ton taux d'oestrogène, rends ma semence homogène Nous empruntions les faux-fuyants Quand on se baladait gaiement On avait ce désir ardent De s'aimer... Mais pas trop longtemps Quand je jouais les accords mineurs Notre amour était majeur Tu lénifiais toutes mes peurs Lorsque tu caressais mon coeur Je me dois de te faire la cour Je te veux pour toujours Mais toi... Un triste jour... Tu as opté pour l'exil de l'amour Ne m'impose pas ta tribade, je ne m'en remettrai jamais Balade toi sous les arcades, sur ces lieux où l'on flânait Ne t'avises pas de te rebéquer, à tout jamais je te l'empêcherai Tu n'avais qu'à pas me lâcher... Qu'à jamais m'abandonner... Nous empruntions les faux-fuyants Quand on se baladait gaiement On avait ce désir ardent De s'aimer... Mais pas trop longtemps Quand je jouais les accords mineurs Notre amour était majeur Tu lénifiais toutes mes peurs Lorsque tu caressais mon coeur Je me dois de te faire la cour Je te veux pour toujours Mais toi... Un triste jour... Tu as opté pour l'exil de l'amour Pour l'exil de l'amour (2x)
6.
7.
Pégase 03:20
Je marchais dans Hochelaga À la recherche de cette fille gaga Celle qui se déguise en chat tout les premiers jeudis du mois On la surnomme 'Pégase' Tout les hommes sont amoureux De la beauté de ses yeux et de son travail si merveilleux Et si seulement vous saviez Tout ce qu'elle sait faire de sa voix Vous seriez si impressionnés Que vous oublieriez que c'est du chinois Je traverse Ville-Marie À la recherche d'une chérie Je passe pour un Français pas de chance ! Je me tire par la ligne orange... J'atterris sur le Plateau À la recherche d'un chouette bistrot Ah ! Boire des pintes entre alcoolos Se raconter des trucs rigolos Se marrer comme des salauds En fumant quelques Macdonald Un goût tout juste acceptable Mais au montant déraisonnable... Je me dirige sur La Banquise Je m'octroies cette gourmandise Il est 4h00 du matin Il n'y a pas d'heure pour avoir faim Savez-vous qui est Pégase ? Dans la culture Québécoise ? Si un jour on m'offre cette extase Je mourrai sûrement d'épectase Cette chanson est un brouillon La préface d'une autre histoire Que je raconterai plus tard Quand j'aurai fini de m'émouvoir
8.
Si j'avais su que je ne pourrais plus composer un jour J'aurais cessé de faire de la musique et pour toujours Si j'avais su que je ne pourrais plus écrire la moindre chanson Sans que le papier ne soit taché de toutes ces rimes bidons J'aurais arrêté la chanson... Je me serais trouvé une autre passion pour éviter d'avoir l'air con Pardonnez-moi mais ce n'est pas l'inspiration qui manque J'ai autant d'idées de chansons qu'il y a d'argent dans une banque J'ai juste la terrible impression De jouer toujours les mêmes accords Les mêmes enchaînements de degrés J'aimerais voir Anatole crever ! Pourquoi devrais-je tant transpirer ? Quand certains palpent des milliers en tapant deux notes sur un clavier ? David Guetta prépare ses nuits... En cinq minutes chrono le cul... Posé dans un taxi ! Ceci est un album à l'américaine Ceci est donc un album de merde Je me suis donné absolument aucune peine Je l'ai composé en moins d'une semaine Ceci est un album à l'américaine Ceci est donc un album de merde Une ou deux chansons de bien sur une dizaine C'est ce que j'appelle un album à l'américaine À L'américaine (4x) Ah ! Et bien sûr si je ne sors pas un album chaque année Vous êtes tous trop occupé à dire que je n'ai rien branlé Vous passez votre temps à juger Pensez-vous que c'est facile ? Essayez d'écrire une chanson ! Ou encore pire d'écrire un livre ! C'est vrai qu'on peut faire de la musique Comme on ferait des mathématiques Mais après ne venez pas vous plaindre Que tous les titres sont basiques Bon il vient le pognon là !? Ah ouais ! Super haha Ceci est un album à l'américaine Ceci est donc un album de merde Je me suis donné absolument aucune peine Je l'ai composé en moins d'une semaine Ceci est un album à l'américaine Ceci est donc un album de merde Une ou deux chansons de bien sur une dizaine C'est ce que j'appelle un album à l'américaine À L'américaine (4x) Allez vas-y guitare ! Alors aujourd'hui je m'octroie le droit de sortir cette merde Pour vous montrer qu'attendre, parfois ça vaut la peine Essayez donc d'être indulgents De nous laisser un peu de temps C'est impossible qu'en courant Nous écrivions de beaux romans
9.
J'arrête 04:18
Je me souviens... Que chaque matin... La gueule encore si sèche... Des abus éthyliques de la veille Et le faciès... Ridé par le tabac et la vieillesse Mon corps incarnait la mollesse Je m'empressais... D'aller en nageant dans la romance Embrasser l'haleine fraîche Les lèvres sèches De la femme de ma vie... Les dents marrons Et la langue blanche Elle fond sous mes yeux comme une femme amoureuse Mais elle chope peu à peu la tronche d'une tueuse Je me retire un instant Contemplant les paysages du printemps Et voilà que dame s'enflamme distillant de l'agacement Elle m'implore d'embrasser sa petite soeur Et me menace de me briser le coeur Secoué, choqué ! Que ma femme me supplie de la tromper Je refuse Et voilà qu'elle m'envoie une claque magistrale SCHRACK ! Hors de question que je m'excuse La tête tournante, je me sens devenir une buse Et je saute sur son corps... Décidé à lui faire cadeau de la mort Une fois réduit en cendres... Je l'enterre... Dans de l'aluminium ? Du verre ? Ou de la terre ? Cuite ? Me demandai-je... Sa soeur... Numéro seize... Blanche de malaise... Reposait camouflée sous la neige Sous cette tombe de verre Mon ex femme s'incinère Laissant s'échapper un volumineux fumigène En la rouant de coups J'avais profité encore un coup Du goût délicieux de son cou En mordant frénétiquement ma proie je vis apparaitre du sang J'aspire, j'inspire... L'odeur de la mort qui émane de son corps d'ailleurs... Je l'expire encore N'ayant plus besoin de me rendre quotidiennement au Chalet du Père Sieber Faire provision de cartouches... De munitions de guerre... Je jouissais de ma nouvelle liberté En barbotant dans les eaux salées Aux côtés de mon sentiment préféré
10.
Une nuit ivre mort après avoir sifflé tout mon stock Je me pointe devant chez toi... Et je toque... toque... toque... Après de longues minutes d'attente Je te vois enfin apparaître À travers la fenêtre Tu ouvres, et je découvre Que malgré tes cheveux coiffés de manière abstraite Faute à la couette Et tes immondes schlarpettes Tu n'as pas changé de tête Je me répète Que t'avoir eu comme conquête Me fout définitivement le bifteck Mon était t'inquiète pas Et d'un ton aussi sec Tu me jettes : 'Qu'est-ce que tu veux vieux steak ? ' Là... Je compte jusqu'à sept Et lui dis : 'Rhaaooh je sais pas moi... une sucette ? ' Stupéfaite elle n'a pas du tout l'air satisfaite Cela allait pourtant si bien sur sa tronche de femme parfaite Alors là... C'était l'échec... Tu t'apprêtes à fermer la porte... M'envoyer balader... Manque de bol... J'envoie mon pied Pénétrer contre ton gré Une petite partie de ton bien immobilier J'ai pas marché trois heures dans la nuit complètement bourré pour rentrer sans baiser ! Alors ces boules là va falloir me les vider hein ! Dis-je avant de lui les exposer Je te sens paniquer Et rechercher dans ta poche ton cellulaire... Tu veux téléphoner ? Appeler qui ? Les policiers ? Tu veux les voir m'embarquer ? Mais voyons ! C'est déjà fait ! Mon bébé... Crois tu vraiment que je n'avais pas prévu le coup... Je saute à ton cou Et je me mets à te dévorer Pas le temps de te traîner jusqu'à la chambre à coucher Je me contenterai du canapé Tu te mets à crier Je savais que t'aimes ça Qu'est ce que ça fait si j'y ajoute deux ou trois doigts...? Rhoooaaah tu te mets à hurler Je me vois obligé de te la faire sucer pour que tu finisses par te la coincer Ce serait quand même con d'alerter le voisinage mais bon... Je crois qu'ils ont le double vitrage On va pas non plus en faire tout un fromage C'est pas comme si c'était un viol Moi j'appelle plutôt ça le syndrome nostalgique de l'ivrogne Et puis voilà je suis désolé mais tu me manques tu sais Et moi je peux pas résister à ce regard Ces yeux qui ressemblent à un ciel étoilé dépourvu de nuages Moi je peux que lui rendre hommage T'avais beau être un plan cul Toi et moi des choses on en a vécu Et justement le dix-septième il me manquait... Je crois même que j'étais amoureux enfin je sais plus Puis... Comment tu veux que je résiste à la douceur et aux odeurs melliflues de ta peau À tes lèvres et à ta bouche D'ailleurs j'adorais ta manière de faire rentrer mon trombone dans ton cou lisse Les bruits salivaires... Dégueulasses Quand tu savourais ta glace Il n'y a rien de plus bandant je crois Et ton corps, tes seins, ton cul parfait, callipyge ! Je suis amoureux en plus tu le sais Je voulais pas te traumatiser, te blesser Juste te montrer que putain... Manquer n'a jamais été un verbe aussi approprié Oh Maeva... Dans tes bras, sous les draps Près de toi... j'étais moi Trois mois Tellement envahi par la joie Toutefois... Je n'ai pas su y faire... J'aurai dû me taire C'est pourquoi pour une fois Il me faut accepter la tristesse et la colère Je ne suis qu'un fantôme du passé hantant ton cimetière
11.
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13.

credits

released March 22, 2019

Album intégralement écrit, composé et interprété par Mathieu Galland.
Tous les instruments sont joués et enregistrés par Mathieu Galland. Aucun autre musicien n'est impliqué dans cette création.
La piste 4 (Quand le jour se lève) est une chanson écrite par John Storni. Ce dernier a mandaté Mathieu Galland pour la composer. Oeuvre enregistrée au Studio Mathieu Galland à Corcelles (NE) en Suisse (CH). Cette création est exclusivement diffusée et distribuée par M.G.P Management sous la direction d’Emilie Moser. Tous droits réservés. Ce support sonore est protégé par des droits d’auteurs.

Sauf autorisation, la duplication, la location, le prêt ou l’utilisation de cet album pour exécution publique et radio diffusion sont interdits.

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Mathieu Galland Neuchâtel, Switzerland

Mathieu Galland est un écrivain, musicien et réalisateur suisse.

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